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Titre :Prière pour nos ennemis
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Payen, Louis
Interprète(s) :Bernhardt, Sarah
Genre :Diction : théâtre
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :New York City, NY, USA
Marque de fabrique, label :Aeolian Vocalion
Numéro de catalogue :A22035
Date de l'enregistrement :1918
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 5,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6,5kHz, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :04-10-2016
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Intéressantes coquilles, on lit sur l'étiquette : "Prières pour nos ennemies" et "Sara Bernhardt". Certaines sources avancent la date du 10 janvier 1918 pour la prise de sons.
Texte du contenu :La Prière pour nos ennemis

(d'après les paroles du Christ au Jardin des Oliviers : "Ô mon père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font")

Vous qui récompensez, dit-on, le sacrifice,
Vous qui savez peser et juger l'idéal
Dont un peuple se fait le lige et le féal,
Vous qui ne voulez pas que l'innocent pâtisse,
Vous devant qui l'orgueil du mal n'est pas permis,
Lorsque pour nous ainsi que pour nos ennemis,
Nous entendons sonner l'heure de la justice,
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Ils ont souillé de sang les pages de l'histoire ;
Trahissant les serments, déchirant les traités.
Ils ont fait reculer d'un bond l'humanité
Jusqu'au seuil oublié des heures les plus noires,
Et lorsque devant eux, en un sublime effort,
Un peuple au déshonneur a préféré la mort,
Ils l'ont crucifié sans frémir, dans sa gloire.
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Quand du culte du mal renouvelant les rites,
Du soldat et du chef, ils font des assassins,
Quand par eux l'incendie en funèbres essaims
S'abat sur les cités ; quand, par eux sont prescrites
Toutes les infamies, toutes les cruautés ;
S'il est vrai qu'au creuset d'amour et de bonté
De chaque être ici-bas vous pesez les mérites,
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Ô vous qu'ils ont osé vouloir mettre à leur tête.
Vous, qu'ils osent encore invoquer sans trembler.
Seigneur, dans votre jour qui bientôt va briller,
De toutes parts sur eux déchaînez la tempête,
S'ils se repentent, dédaignez leur repentir.
Que vos bontés pour eux refusent de fleurir.
Donnez des lendemains sans nombre à leur défaite !
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Qu'ils souffrent de la faim, que leur soit révélée
Dans leur âme et leur chair la loi du talion.
Que le cœur plein de haine et de rébellion,
Ils voient de leur pays toute paix exilée,
Qu'un jour par des guerriers, nouveaux fils de la nuit,
Comme ils l'ont fait chez nous, leurs temples soient détruits,
Leurs enfants mutilés et leurs femmes violées !
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Abreuvez-les de pleurs. Faites que rien n'efface
L'horreur du crime dont palpite l'univers ;
Doublez pour eux les maux dont nous avons souffert,
Frappez-les, ô Seigneur, d'une main jamais lasse,
Jusqu'au jour où, pour délivrer l'humanité
Votre juste vengeance, en sa sûre équité,
Du monde pour jamais abolira leur race !
Vous qui voyez, Seigneur, leur âme jusqu'au fond,
Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu'ils font.

Albert Liénard dit Louis Payen (1875-1927)


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